Petit précis des phytostérols

Chimiquement semblables à leur cousin d’origine animale, le cholestérol, les phytostérols sont des matières grasses naturellement présentes dans les végétaux (huiles végétales, céréales, graines, fruits et légumes). Ils entrent en particulier dans la structure des membranes cellulaires. Toutes ces molécules comportent un noyau stéroïde, dont le carbone 3 est porteur d’un groupe hydroxyle. Les phytostérols diffèrent du cholestérol par un groupement méthyl ou éthyl dans leur chaîne latérale sur le carbone n°24 et la présence d’une double liaison sur le carbone n°22. Les phytostérols les plus fréquents sont le bétâ-sitostérol, le campéstérol et le sigmastérol.

Les bénéfices de la consommation des stérols végétaux par l’Homme sur la santé cardiovasculaire sont étudiés depuis le milieu du 20ème siècle. Plusieurs mécanismes sont impliqués et les scientifiques ne cessent de les explorer. On compte aujourd’hui plus de 200 études cliniques sur l’effet hypocholestérolémiant des phytostérols. Pour l’heure, plusieurs mécanismes de compétition et d’inhibition ont été identifiés pour expliquer cet effet. Le plus connu et le plus évoqué est la diminution de l’absorption par effet de compétition. En l’absence de stérols végétaux, le cholestérol d’origines hépatique et alimentaire passe naturellement de la lumière intestinale à la circulation sanguine sous forme de micelles : agrégation d’acides gras. Grâce à leur structure chimique proche du cholestérol, les phytostérols entrent en compétition avec celui-ci pour la formation des micelles dans l’intestin. Ces micelles composées à la fois de cholestérol et de phytostérol ne sont pas absorbées. Le cholestérol est donc moins absorbé et éliminé dans les selles.

La réduction de l’absorption intestinale du cholestérol a pour conséquence une diminution de la concentration plasmatique de cholestérol et en particulier de sa forme LDL (le « mauvais » cholestérol).

L’efficacité des phytostérols a bien été reconnue par de nombreuses autorités de santé internationales, européennes et nationales. La Commission Européenne a notamment confirmé que les stérols végétaux avaient un véritable effet réducteur sur le cholestérol et qu’un excès de cholestérol constituait un facteur de risque de maladies cardiovasculaires. La consommation journalière de 0,8 à 1,5 g de phytostérols réduit la cholestérolémie totale ainsi que la concentration en cholestérol LDL. La relation entre la dose et l’effet hypocholestérolémiant est linéaire jusqu’à environ 2 g et se stabilise au-delà. Les stérols végétaux sont désormais inclus dans les recommandations alimentaires officielles de prise en charge de l’hypercholestérolémie.

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